Le divorce religieux juif : le guet 

|Le divorce religieux juif : le guet 

Le divorce religieux juif : le guet 

Le divorce religieux juif : le guet 

De toutes les branches du droit, le droit de la famille est sans doute celle où le juridique côtoie le plus le religieux. En effet, même dans une société moderne et matérialiste, la religion demeure présente dans certains aspects de la vie : la naissance, le mariage, la mort… Le guet (divorce juif) en est l’exemple parfait. C’est un document écrit qui lors d’un divorce juif est remis par le mari à son épouse. Sans ce document, il n’y aura pas de dissolution du mariage religieux.

Alors qu’en France le divorce ne peut résulter que d’une décision judiciaire, il en va différemment dans d’autres Etats. Ainsi, en Israël, ce sont les tribunaux rabbiniques qui prononcent le divorce, le divorce civil n’existant pas. Le guet n’aura donc pas les mêmes effets selon qu’il est délivré en France ou à l’étranger et il est donc prudent de consulter un avocat pour s’assurer des conséquences.

Mais, que le guet puisse être délivré avec ou sans décision judiciaire préalable, qu’il soit ou non reconnu, la femme qui veut se remarier religieusement devra quoi qu’il arrive obtenir de son mari qu’il le lui délivre. Que se passe-t-il lorsque l’époux refuse de le délivrer, ce qui arrive malheureusement fréquemment.

Dans ce cas, l’épouse ne peut se remarier religieusement sans se rendre coupable d’adultère. Si en Israël, les tribunaux rabbiniques peuvent contraindre le mari récalcitrant à donner le guet, ce n’est pas le cas en France. Il existe cependant des sanctions pécuniaires que l’on peut obtenir devant le juge au terme d’une action en responsabilité et qui peuvent fortement inciter l’époux récalcitrant à céder.

2018-07-18T14:15:02+02:00 01/01/2018|